mercredi , 4 décembre 2024
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Le savoir et son effet sur l’élévation des communautés et des collectivités

Le savoir et son effet sur l’élévation des communautés et des collectivités

Louange à Allah le Très vénéré; qui  a créé l’homme et lui a appris à s’exprimer clairement. J’atteste qu’il n’y a point de divinité digne d’être adorée en toute vérité sauf Allah l’unique et sans associé, qui a incité à la lecture et à la quête du savoir et ce; lorsqu’il s’est adressé à ses serviteurs du dessus des sept cieux leur disant: » Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume [le calame],a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas ». et j’atteste que Muhammad est son serviteur et son messager, qui a appelé à la quête du savoir en disant: » quiconque emprunte une voie pour acquérir le savoir, Allah lui facilite par là un chemin au Paradis. » O Allah fais ses éloges auprès des anges proches, adresse lui tes salutations, ainsi qu’à sa pure famille et ses nobles compagnons; qui ont été exemplaires dans toutes leurs entreprises; ainsi que tous leurs suiveurs dans le bel agir; jusqu’au jour où ni les bien; ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf celui-là qui viendra à Allah avec un cœur  paisible.

Serviteurs d’Allah, je vous recommande sans omettre ma propre personne la crainte d’Allah; qui constitue certes la meilleure provision pour quiconque aimerait s’approvisionner. Suite à quoi, o vous qui êtes soumis au Seigneur de la terre et des cieux, certes le savoir est une lumière; et la lumière d’Allah n’est pas octroyé à un pécheur; et l’ignorance quant à elle est ténèbres. Voilà donc pourquoi l’Islam appelle à la quête du savoir, comme le signifie le Très Haut dans sa parole : » Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé ». Ce verset; à le comprendre constitue un symbole général; et une orientation globale, et non pas une simple injonction à la lecture; mais bien plus que dès l’origine, tout soit exclusivement au nom d’Allah. Il incombe donc  à tout  serviteur soumis, de s’investir toute sa vie  en matière de quête de science . Plus l’étudiant accroit en science, et plus le savoir lui permet de dévoiler certaines choses très profondes, et de la même manière, ses perceptions deviennent larges, ses pensées et sa raison s’illuminent. Voilà pourquoi les érudits sont les héritiers des prophètes. Et c’est ce grand héritage qu’ils partagent à l’humanité; en élucidant le qur’an généreux, et les enseignements du noble prophète. C’est à cause de tout cela; qu’Allah le Très Haut a multiplié leurs éloges dans le texte révélé, à l’instar de sa parole: » Certes ceux qui craignent Allah à la perfection sont les érudits. » Et selon le récit: » quiconque emprunte une voie pour acquérir la science, Allah lui facile une voie pour le paradis, et les anges déploient leurs ailes pour l’étudiant; par considération de ce pourquoi il se déploie ». Et d’après le récit: » Quiconque à qui Allah veut du bien; il lui fait comprendre la religion. » On a rapporté d’imam Chaffi’i qui a dit: » Quiconque a besoin de ce bas-monde, à lui le savoir, quiconque a besoin de l’au-delà, à lui le savoir; et quand à celui qui a besoin des deux; à lui le savoir. »

Chers serviteurs soumis au seigneur des cieux et de la terre, le degré des érudits auprès d’Allah ressort de leur réforme de la collectivité ; et aussi du fait qu’il soit comme cause de progrès des sociétés. Au Très Haut de dire: » Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui savent pas. » Et sa parole: » Allah élève ceux qui ont cru et les savants en degré plus élevé. »

Voilà pourquoi les compagnons généreux, qui ont vécu sous l’ombre du qur’an et la lumière des  enseignements purifiés du prophète, se sont évertués à fixer ce qur’an à travers la langue du prophète généreux, et cela constitue le moyen le plus rassurant. Ils se sont mis à le propager au point ou le qur’an est devenu leur provision, leur vie, leur espoir et l’ont aussi préservé de peur qu’il ne soit altéré. C’est ainsi qu’un groupe d’entre eux l’ont consigné par écrit; à l’instar de Zeid ibn Sabith, Oubéi ibn Kaab, Ali ibn Talib et autres sur des peaux des bêtes, des planches et autre.

Serviteurs du Très Exalté, le degré de la science l’emporte sur le degré de l’adoration. IL en est ainsi du fait que son profit et son effet retournent sur l’individu; alors que le savoir profite à son porteur et l’ignorant est aussi tout de même éclairé et orienté. Voilà pourquoi, il a été rapporté du Messager d’Allah qui a dit: » le mérite d’un érudit par rapport à un dévot, est comme mon mérite au dernier d’entre vous. » Et selon la version : » le mérite d’un érudit par  rapport un dévot, est comme le mérite de la pleine lune aux restant des étoiles ». Il en est ainsi car l’éclairage de l’étoile est limitée autour d’elle ,alors que la lune éclaire les créatures à l’instar de cet érudit qui propage sa science.

Chers bien-aimés, il nous est d’un devoir objectif; de retourner au livre d’Allah; de créer des écoles et des centres pour la mémorisation du Qur’an et de créer des écoles d’apprentissage de la langue arabe; afin d’instruire nos enfants; tout comme il n’y a pas de mal non plus à s’instruire des sciences modernes. En effet, chaque époque a ses méthodes d’amélioration des conditions d’enseignement, mais toutefois, la maison et l’école doivent s’associer dans l’édification des enfants; car la famille constitue le premier enseignant, l’orienteur et le modelateur de cette brique avant même que l’école ne mette aussi la main dans la pâte. La maison inculque à l’enfant des nobles comportements; à travers l’apprentissage de la prière, du jeune et des caractères louangeables. On ne peut donc pas sur cette rubrique oublier le rôle de la femme qui oriente en se référant par la même aux mères des croyants tel Aicha, Oum Salama et autres qui furent très cultivées et instruites.

Chers fidèles, notre besoin du savoir est réel; mais il est plus pressant dans les questions religieuses, à travers lesquelles l’homme discerne entre le vrai et le faux, le juste et le futile, voilà pourquoi nous cherchons refuge auprès d’Allah contre le fait de s’investir à la quête de ce bas monde au détriment du savoir de l’islam. Il a été rapporté du Messager d’Allah qui a dit: »  Allah n’a pas été adoré par quelque chose de meilleur que le fait de s’instruire dans la religion, et un jurisconsulte est plus redouté par le diable que mille dévots qui ne sont versés dans la science. » Et selon le récit: » si le fils d’Adam meurt, toutes ses œuvres sont coupées excepté trois: une aumône continue, un savoir profitable et un fils vertueux qui invoque en sa faveur « .

Craignez donc Allah, vous qui êtes soumis au Très Haut, donnez de l’importance à la quête de la science et à l’éducation de vos enfants, purifiez vos intentions pour la circonstance et sachez que le savoir est la lumière qui permet de parvenir effectivement à la rassurance et au bonheur dans la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà. Il a été rapporté du messager d’Allah qui a dit, et ce parmi les récits d’abi Oumama : » certes Allah, les anges, les habitants des cieux et la terre, ainsi la fourmi dans son gite et le poisson dans la mer prient en bien en faveur des érudits. » Il a été rapporté d’Imam Ahmed ibn Hambal qui a dit: » réviser une portion de la nuit est plus aimé de moi que de la faire vivre par l’adoration; car le savoir profite à son porteur et à autrui alors que l’adoration ne profite qu’à son auteur. » Il a été rapporté qu’Abou Houreira s’est rendu au marché un jour, a trouvé les gens dans leurs ventes et achats et leur a dit de vive voix, vous êtes ici, alors que l’héritage du Prophète Muhammad est partagé dans sa mosquée. Ils ont abandonné le marché tout précipitamment et se sont  rendus à la mosquée et n’y ont trouvé que des assises de sciences et d’exaltation de la grandeur d’Allah. Ils lui demandèrent: » ou est ce dont tu nous a parlé?, il répondit: c’est ceci l’héritage du Messager d’Allah partagé entre ses hérités et non votre héritage mondain. »

O Allah notre Seigneur, nous cherchons refuge auprès de toi contre un savoir qui ne profite pas, un cœur qui n’est pas craintif, une âme qui ne sait se contenter et une invocation qui n’est pas exaucée. Prière et salutation d’Allah sur le plus érudit des serviteurs, et louange à Allah dont la science cerne toute chose.

Sermon lu le vendredi 06/09/13 correspondant  au 30 Chawwal 1434 H. au complexe islamique de Tsinga à Yaoundé par l’imam Bouba Aboubakar Goi Goi. et traduit par le frère Abdoullah Atangana. +237 96 65 74 40 // +237 76 00 05 03

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