Louange à Allah le Très Exalté, qui s’est adressé à son messager, et par là-même à l’humanité disant: » Nous te racontons le meilleur récit, grâce à la révélation que Nous te faisons dans ce qur’an même si tu étais auparavant du nombre des inattentifs (à ces récits).« Nous attestons qu’il n’y a point de divinité digne d’être adoré en toute vérité sauf Allah; l’unique et sans associé. Et nous attestons que Muhammad; l’être dont le récit est le plus captivant dans le texte révélé , est son serviteur et son messager. O Allah, mentionne ses nobles attributs auprès des anges proches, adresse lui tes salutations, ainsi qu’à sa pure famille, ses nobles compagnons et tous leurs suiveurs dans le bel agir, jusqu’au jour où l’on sera rétribué en fonction de tout agissement.
Serviteur d’Allah, je vous recommande, sans omettre ma propre personne, la crainte révérencielle du Seigneur Sublime. Elle constitue la cause de félicite en tout lieu et en tout temps.
Suite à quoi, bien-aimés en Allah; le Très Haut dit dans le noble qur’an: »Certes, ce qur’an guide vers ce qu’il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes œuvres qu’ils auront une grande récompense. » Et il en est vraiment ainsi, car ce qur’an renferme toutes les sortes de guidées. Par lui les cœurs se sont illuminé, les voies clarifié et les ténèbres dissipé. On y trouve mentionné des exhortations, des sermons, des leçons et des rappels dont Allah Seul cerne la quintessence. Il faut tout de même préciser que l’un de ses plus grands constituants est le récit. En effet ces récits discuté par des méthodes sublime dont on ne s’en lasse jamais; et aussi dont on ne parvenir à leur subtilité, pour pouvoir en tirer des leçonsédifiantes qu’après multiple lecture. Il s’agit dans la plupart des cas, des récits des envoyés d’Allah. Certains chapitres du qur’an ne tablent que sur la question; à l’instar des chapitres Al-anbiya et Al-Qasas.
Nous allons en ce jour si Allah l’a prescrit pour nous, porter notre attention au sujet d’un verset du chapitre Al-anbiya et un récit, parmi ses récits renfermant des exhortations et des leçons. Le prophète Ayoub est sans nul doute connu de tous ou presque. Cet homme généreux, reconnu pour son endurance et toujours présenté comme un exemple sur cette question précise d’endurance. Il en est ainsi car il a été trèséprouvé de la part d’Allah et au bout de cela, la félicité était d’une ampleur que seul le Très Haut cerne les détails. Le chapitre Al-anbiya mentionne de manière très concise, une scène de son histoire, et ce, comme le signifie le Très Exalté dans le noble Livre: » Et Job, quand il implora son Seigneur: «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux »! Nous l’exauçâmes, enlevâmes le mal qu’il avait, lui rendîmes les siens et autant qu’eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs. » Estimes-tu ce récit? Comment fut-il éprouvé? Combien de temps cela a-t-il duré? Et quelle fut la situation finale?. Ayoub était un prophète, un homme de bien, qui fut éprouvé par Allah d’une épreuve qui éleva son degré. Il fut frappé par un grand malheur qui toucha ses biens, ses enfants et son corps. Il en est ainsi parce que l’homme possédait une abondante richesse composé de biens, de bétails et de plantations. A cela s’ajoutait bon nombre d’enfants et de demeures. Allah l’éprouva en tout cela; de sorte que tout ce qu’il possédait se dissipa; et s’en suivi une maladie qui frappa tout son corps;au point ou seul sa langue et son cœur avaient la paix pour que; par ces deux, il puisse se souvenir de son Seigneur. Lorsque la maladie atteint son comble, tous ses compagnons le quittèrent, on l’isola dans un coin de la cité, et seule son épouse était à ses côtés. Dans l’authentique d’ibnou Hibban, et ce parmi les récits d’Anas du prophète d’Allah qui dit:
« Ayoub le prophète d’Allah est resté dix-huit années dans son épreuve. Il fut abandonné par les proches et les lointains, excepté deux de ses compagnons particuliers. Ils lui rendaient visite, matin et soir. Un de ces derniers s’adressa un jour à l’autre lui dit: sais-tu? Ayoub a commis un péché tel que personne avant lui n’a commis dans l’humanité. Et l’autre lui dit: et qu’est ce qui justifie cela? Il répondit disant: voilà bien depuis dix-huit années qu’Allah ne lui a pas fait miséricorde, et ne lui a pas dissipé son mal. lorsque celui-ci se rendit chez Ayoub, il le lui signifia et c’est ainsi que le prophète lui dit: je ne cerne pas bien tes propos, sinon qu’Allah sait qu’un jour je passais auprès de deux personnes qui se querellaient et prêtaient serment, je rentrais chez moi en les vilipendant, car on ne doit mentionner le nom d’Allah que lorsqu’il se s’agit de défendre la vérité ». Il dit ensuite: » lorsque Ayoub sortait pour faire ses besoins, son épouse le tenait par la main. C’est ainsi qu’un jour, elle traina d’arriver et Allah lui révéla à l’instant: »Frappe [la terre] de ton pied: voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire. »
Lorsque son épouse arriva à l’endroit, il lui fit face, alors qu’il avait retrouvé son état parfait de santé. Elle s’écria et dit à ce dernier qu’Allah te bénisse; as-tu vu le prophète éprouvé d’Allah? Par Allah, je n’ai jamais vu quelqu’un qui lui ressemble quand il était en état de santé parfaite comme toi. il répondit disant: » il s’agit bien de moi ». Ensuite Allah le Très haut, lui rendit au-delà de sa santé parfaite, sa richesse, sa famille et davantage encore.
Serviteurs d’Allah, il ressort de ce récit merveilleux, que les épreuves constituent une tradition d’Allah sur ses créatures. De ce point de vue, si l’un de vous est éprouvé, qu’il sache qu’il n’est ni le premier,ni le dernier; bien plus, ceux qui sont les plus éprouvés parmi les hommes, sont ceux qui ont plus de mérite auprès d’Allah. Et Allah éprouve le serviteur en fonction de sa foi.
Parmi les leçons à tirer de ce récit, on note la valeur de l’endurance, et la récompense grandiose de celui qui en est doté. Et par Allah, l’endurance est l’attribut le plus noble, le moyen le plus efficace de se rapprocher d’Allah.Voilà pourquoi sa rétribution est aussi importante. Aussi longtemps que le serviteur endure, face aux choses désagréables, quand bien-même elles sont négligeables, Allah lui accorde son agrément et l’expiation des fautes. Selon les deux grands imans Al bukhari et Muslim; et ce parmi les récits d’AbiHouraira et d’AbiAyoub; du messager d’Allah qui a dit: « le serviteur soumis n’est atteint de fatigue, maladie, angoisse, tristesses, souci, gêne, nuisance, jusqu’au fait qu’il soit piqué par une épine, sauf si Allah lui absout par cela des fautes. » Cela n’est en principe pas étrange car Allah dit au sujet des endurants: »les endurants auront leur pleine récompense sans compter.«
Serviteurs d’Allah, ce récit et cette exhortation nous interpelle à faire preuve d’endurance, et d’espérer la récompense dans toutes nos peines et nos maux. Il en est ainsi car tout ce qui nous atteint comme épreuve découle du décret d’Allah et du destin. De ce point de vue , le serviteur se soumet, agrée et louange son Seigneur. Il doit savoir qu’à cet instant, il est récompensé pour son endurance et reçoit de la part d’Allah une part considérable. Et au Très Haut de dire: » Nul malheur n’atteint [l’homme] que par la permission d’Allah. Et quiconque croit en Allah, [Allah] guide son cœur.. »Un pieu prédécesseur a dit au sujet de ce verset; qu’il s’agit d’un homme qui était atteint d’un malheur et qui a su que cela ne vient que d’Allah et de cette manière, il agrée et se soumet.
Serviteurs d’Allah, il arrive dans la plupart des cas, que l’homme soit victime des choses désagréables. Il peut être atteint de maladie, d’angoisse, tout comme il peut aussiêtre submergé de dette, ou alors voir simplement ses biens ravis; sans oublier que son épouse peut le rendre colique et ses enfants lui vouer désobéissance. Ou alors il peut être victime de tout autres chose parmi les désagréments. Ainsi donc, soit il espère la rétribution auprès d’Allah, et c’est dès lors qui en tire profit; ou alors fait preuve d’insouciance et c’est lui le perdant. Et ceci du fait que sa vie d’ici-bas est quelque peu pénible et dans son au-delà, il n’aura aucune récompense en bien. Ainsi donc, lorsque l’un de nous est atteint par les épreuves précitées, que ce soit en plus ou en moins, qu’il mette en pratique la recommandation du bien aimé qui disait : « si l’un de vous est victime d’une difficulté quelconque, qu’il dise louange à Allah dans toutes les circonstances » et qu’il sache que ce donc il a été victime, ne l’a été que par le décret d’Allah et son destin. Qu’il fasse preuve d’endurance et qu’il espère la récompense en bien auprès de son Seigneur. Ainsi donc le bien sera toujours présent par la faveur et la bonté d’Allah.
O Allah notre Seigneur, inscris nous parmi ceux à qui, il sera dit demain: » Mangez et buvez agréablement pour ce que vous avez avancé dans les jours passés ». Prière et salutation d’Allah sur le plus endurant des serviteurs d’Allah et louange à Allah Seigneur des mondes.
Sermon lu au complexe islamique de Tsinga à Yaoundé le vendredi 18/ 10/ 2013 correspondant au 13/ zoulhijja/ 1434 par l’imam MuhammadAbdouhoAbdulfattahAlhaazimyet traduit par le frère Abdoullah Atangana +237 96 65 74 40 // +237 76 00 05 03